Traducteur

dimanche 17 mars 2013

Pourquoi DIEU Permet-Il Cela ?


Pourquoi DIEU Permet-Il Cela ?


ou


Quel type de relation Dieu a t-Il instauré avec Ses créatures ?



(Pour mieux comprendre cette étude je vous recommande de lire Deutéronome 30:11 à 20)

Dieu dont le Nom est YHWH a créé l’univers. Puis Il a créé l’homme à Son image, l’a aimé, éduqué par Sa loi, et par Yéchoua Ha Mashiah (Jésus-Christ), l’a racheté, libéré du péché, et potentiellement sauvé !

Son Saint-Esprit agit continuellement, pour convaincre tous les hommes de péché, et pour les conduire vers la repentance et vers le Salut. C’est pourquoi nous pouvons affirmer que le Grand Dieu d’amour, Seigneur de l’univers a « tout accompli » en faisant les premiers pas d’Amour. Qu’il ne reste en sorte à l’homme qu’à recevoir Sa bienveillance en Le reconnaissant pleinement dans sa propre vie, comme Sauveur et Seigneur.

L’ultime alternative d’une vie d’homme est donc : « Être convaincu par le Saint-Esprit ou séduit par Satan ? »

Mais plantons le décor de notre méditation : Avant la Création, il y avait : La Sainte Trinité.

Avant toute Création YHWH était Dieu, dans la plénitude et l’unité de Ses Trois Personnes Divines.

Dieu Le Père : Le Tout-Puissant, Le « Je Suis » ou la plénitude omnipotente, éternelle, et sans limite de la Divinité. Psaumes 90 verset 2 : Avant que les montagnes soient nées, et que Tu aies crée la terre et le monde, d’éternité en éternité Tu es Dieu.

Dieu Le Fils : Le Verbe de l’Éternel incarné ou la Parole de Dieu créatrice, le Seigneur de la Création !

Jean chapitre 1 versets 2 et 3 : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par Elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Elle.

Jean chap. 17 versets 4 et 5 : Je T’ai glorifié sur la terre, J’ai achevé l’œuvre que Tu M’as donnée à faire. Et maintenant Toi, Père, glorifie-Moi auprès de Toi-même de la gloire que J’avais auprès de Toi avant que le monde soit.

Le Saint-Esprit de Dieu : Ou l’omniprésence personnelle et spirituelle de Dieu.

Genèse chapitre 1 verset 1 : Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide; Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

Entrons maintenant dans les projets de Dieu avec la Création

Dès que nous évoquons le mot de création, une question nous vient très naturellement à l’esprit : Pourquoi Dieu a t-Il créé l’univers ? La Bible nous dit que Dieu ne fait aucune action, ni ne prononce aucune parole, sans objectifs !

La réponse est évidente pour le Roi des rois : Parce que c’est Son bon plaisir car Dieu est Seigneur; mais également parce que Dieu a un objectif précis, et parce que Dieu est AMOUR ! (1 jean 4 : 8)

Nous pouvons donc affirmer que Dieu a crée l’univers spirituel et matériel, ainsi que ce qu’ils contiennent, pour exercer Son insondable AMOUR envers autrui.

Première œuvre

La première œuvre de Dieu, a été de créer Ses serviteurs célestes, les Archanges, les Anges et Séraphins. Serviteurs céleste que Dieu avait pourvus de la faculté de se mouvoir, d’agir, d’effectuer une tâche, donc de réfléchir, ce qui implique par conséquent, de faire des choix.

Le décor céleste est maintenant planté. Et voici l’origine du péché

La première créature à entrer en opposition avec son propre Créateur fut Lucifer. Il était l’un des grands archanges au service rapproché de Dieu avec Gabriel et Michel. Dieu l’avait conçu d’une beauté parfaite, d’une intelligence, et d’une puissance supérieure à tous les autres anges ou archanges du Ciel. Il était un véritable ange de lumière crée, éduqué, et libre d’agir librement pour effectuer ses tâches, à l’égal de l’enfant d’un père aimant, qui laisse son enfant faire ses propres expériences. La suite de l’histoire prouvera aisément cette affirmation sur des bases bibliques !

Première approche : L’origine du péché est peut-être un miroir

Avoir une haute opinion de soi-même, se donner des titres, dire de soi : « Je suis ceci ou cela »

Matthieu 23 : 8 à 12 « Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n'appelez personne sur la terre père, car un seul est votre Père, Celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs, car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s'élèvera sera abaissé, et qui s'abaissera sera élevé.

Un jour un sentiment nouveau germa dans l’esprit de Lucifer. (L’égocentrisme) Il se trouva beau, superbement intelligent, et s’aperçut qu’il détenait d’immenses pouvoirs. Ce qui l’incita subrepticement à se mesurer, et à se comparer; jusqu’à se comparer avec son Créateur. C’est ainsi que le péché naquit en lui, et avec le péché, l’esprit d’orgueil, celui de rébellion et celui de convoitise qui en sont les corollaires.

Avoir une trop haute opinion de soi-même, souhaiter être célèbre, se faire un nom, et dominer sur ses semblables, sont les fruits de l’esprit d’orgueil, desquels naissent le mépris, la haine, le meurtre.

Avoir le désir immodéré pour le faste du pouvoir, et pour l’argent, est le fruit de l’esprit de convoitise, avec ses corollaires que sont le despotisme, la débauche et malhonnêteté.

Ce fût là l’origine de toute mauvaise action perpétrée sous le soleil et dans le monde spirituel !

Lucifer a fait son choix, sans que personne ne l’y ai encouragé, parce que Dieu, qui est AMOUR, lui en avait donné la possibilité, ce qui implique que Lucifer avait son libre arbitre !

Il a volontairement rejeté l’amour, la paix, la joie et la simplicité de cœur, pour embrasser la rébellion contre Dieu, et tenter de prendre la première place ! Mais son coup d’état a échoué ! Ce qui lui valu d’être chassé du Ciel de gloire et de la Sainte Présence de Dieu, en compagnie de tous les anges qui furent trouvés à son service et qui l’avaient suivi dans cette folle aventure.

Mais chassé où … En Enfer ?

Non pas encore ! Cette définitive élimination ne lui sera réservée qu’au Jour du Jugement dernier, après la grande victoire de l’amour sur la haine. (Apocalypse 20:10 à 15)

Voici deux passages de la Bible qui évoquent bien cette révolte de Lucifer (Roi de Tyr) contre Dieu. (Ézéchiel 28 versets 12 à 18 et Ésaïe 14 versets 12 à 15)

En réalité, Lucifer (Satan) fut chassé dans les airs et sur la Terre où, depuis lors, il ne cesse de tenter, de détourner les hommes de l’amour de Dieu. C’est une grande erreur doctrinale que de penser que Satan réside en enfer !

Pour s’en convaincre il suffit de lire la Bible en Luc chapitre 4. Il fut chassé dans les airs et sur la Terre. Il est le prince usurpateur de ce monde, le prince usurpateur de la puissance de l’air (Éphésiens 2:2). Satan aura même eu l'audace de tenter de séduire Jésus : Luc 4:5 à 7 « Et (Satan) lui dit (à Jésus) Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes car elle m’a été donnée et je la donne à qui je veux … » Satan tentait de faire chuter Jésus de la même façon dont il avait fait chuter nos grands-parents Adam et Ève, par le mensonge, en les incitant à désobéir à Dieu en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Il y avait pourtant un moyen fort simple de mettre un terme aux activités de Lucifer le Satan ! Peut-être avez-vous imaginé que vous trouvant à la place de Dieu, vous auriez simplement éliminé Satan, soit en le détruisant, soit en le mettant hors d’état de nuire une bonne fois pour toute. C’est si facile pour Dieu, alors pourquoi s’en priver quand on est TOUT-PUISSANT ... Pourquoi ne pas monter Sa force n’est ce pas ?

Pourquoi Dieu n’a pas agit ainsi ? Pourquoi Dieu ne détruit-Il pas Satan ?

Si Dieu existait, il n’y aurait pas tous ces malheurs dans le monde, disent les gens sans foi ni espérance !

Pour comprendre pourquoi Dieu ne détruit pas Satan, il nous faut un peu plus de maturité spirituelle !

N’oublions jamais, le point fondamental de la Bible qui est que Dieu est AMOUR !

La bonne attitude, est de découvrir ce que produit l’Amour ? L’amour désire toujours le bien, avant toute autre chose, il laisse toujours du temps pour l’éducation, pour l’instruction, pour l’expérience, pour l’exhortation et pour une éventuelle repentance. (1 Jean 4:8)

Le grand principe à retenir de notre étude, serait que l’AMOUR insondable de Dieu n’utilise jamais les mêmes procédés ou armes que la haine pour vaincre la haine !

En effet, si Dieu gagnait cette bataille par la force de Sa TOUTE-PUISSANCE, en réalité c’est Satan qui gagnerait son pari, en prouvant que les rapports entre individus ne peuvent se régler que par la violence. L’orgueil, et la haine de Satan sont entrés en guerre contre l’AMOUR, la paix et la liberté de Dieu. Ce n’est pas cela qui changera ni les desseins de Dieu, ni Sa façon d’agir !

La haine détruit et viole l’esprit, mais l’amour ne cherche qu’à enseigner, à convaincre et guérir !

Ces distinctions verbales font toute la différence ! Satan est un séducteur : Il utilise le charme et le mensonge qui sont des arguments subjectifs !

Le Saint-Esprit quant à Lui, cherche patiemment à convaincre par l’enseignement; Il n’utilise que des arguments objectifs et vérifiables de la Parole de Dieu; ainsi que l’observation toute simple des splendeurs de la nature.

Jean 16 verset 8 : « Et quand Il sera venu, Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement … »

Psaumes 25 versets 8 et 9 : « L’Éternel est bon et droit : C’est pourquoi Il montre aux pécheurs la voie. Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles Sa voie … »

Psaumes 25 versets 12 et 13 : « Quel est l’homme qui craint l’Éternel ? L’Éternel lui montre la voie qu’il doit choisir … Son âme reposera dans le bonheur, et sa postérité possèdera le pays. »

Romains 1:20 « En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables. »

Nous avons dans cette constatation un merveilleux conseil du Saint-Esprit pour vivre harmonieusement en subissant le moins d’adversités possible. Voici ce conseil : N’accepter pour vérité que des arguments objectifs et refuser toute subjectivité.

Voilà la grande différence à prendre en compte. Dieu agit comme un « Père » avec Ses propres enfants ! (Et quel Père !) Dieu aime Sa créature, Il persuade, Il prouve, Il éduque, Il éprouve, Il punit éventuellement, Il pardonne etc. ... Et Il fait toujours cela par AMOUR, et toujours dans le but d’amener à la repentance et de sauver !

2 Thessaloniciens 2:9 et 10 « L'apparition de cet impie (l’Antéchrist) se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. »

L’Amour de la vérité pour être sauvés

Il y a donc un véritable conflit de personnalités et de méthodes entre l’Éternel Dieu et Satan.

Voilà une raison supplémentaire pour que les chrétiens se dispensent résolument d’employer les mêmes méthodes que l’adversaire, ce que nous pouvons malheureusement observer dans certaines occasions.

L’objet de cette guerre, c’est l’humanité toute entière, et la place de Dieu sur le trône céleste.

Voilà pourquoi depuis le jardin d’Éden, l’ennemi de nos âmes tente sans relâche de soumettre la Création, en faisant germer par séduction, l’esprit de rébellion dans le cœur des humains.

Ce sont ses fruits amers que nous observons, quand nous sommes les témoins des abominations, de la violence, des meurtres, des guerres, et des monstruosités dont se révèle capable l’esprit humain.

Nous avons ici l’origine des misères du monde, qui porte un nom Satan ! Comme nous l’avons déjà affirmé au début de cette étude, Dieu pourrait sans le moindre effort, et par la seule puissance de Sa Parole, mettre un terme instantanément au mal et à Satan qui l’incarne. Aussi nous pourrions nous poser la question de savoir pourquoi Dieu n’agit-Il pas aussi vite que nous le voudrions pour nous offrir Sa Paix ?

À cette importante question nous répondrons que ce n’est ni par attentisme, ni par désintérêt, mais que Dieu connaît la fin de l’histoire, que cette triste période a encore quelque chose à nous apprendre, que des âmes sont encore à sauver, et que l’amour vaincra !

Le Grand Dieu d’Amour va le démontrer de manière parfaite; parce qu’Il aime Sa Création d’un amour sans limite, et qu’Il préfère perpétuellement sauver que punir. Tout a été écrit d’avance, du début de cette guerre, jusqu’à la victoire définitive de Dieu.

Question : Mais Yéchoua (Jésus) n’a-t-Il pas tout accompli sur la croix ? (Jean 19:30)

Si, tout a été légalement accompli sur la croix du calvaire. Satan n’a plus aucun droit légal sur l’humanité car : Colossiens 2:14 « Il (Christ) a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et Il l'a détruit en le clouant à la croix … » Satan n’a donc plus, depuis la croix, aucun des droits qu’il avait acquit sur la Création, avec la chute d’Adam et Ève. Ce qui ne signifie aucunement que Satan ait été désarmé. Il n’a plus aucun droit légal, mais il reste en liberté, ce qui n’est pas difficile à démontrer.

Pour en être débarrassé, il nous faudra encore attendre jusqu'à la bataille d’Harmaguédon, (Apocalypse 20:2) bataille qui se déroulera à la fin de la Grande Tribulation. (Apocalypse 2:22 et 7:14)

Question : Mais nous pourrions penser que Satan connaît la Bible ? Il sait sûrement lire !

Assurément que le diable connaît la Bible, plus parfaitement encore que les plus grands biblistes, mais son grand problème d’orgueil, c’est qu’il n’y croit pas, et qu’il pense pouvoir changer les règles du jeu et l’issue de la bataille. Croire en l’existence de Dieu ne suffit pas, il faut croire ce que Dieu dit, et le mettre en pratique !

La création du monde matériel et des êtres vivants

Constatations : L’amour et l’affection ne pouvant s’exercer qu’envers un ou plusieurs autres être vivants, Dieu ne pouvait donc exercer Son amour en restant seul ! Il Lui fallait donc créer un être à Sa ressemblance, un ami envers lequel Il pourrait exercer Son amour c’est-à-dire, avoir des rapports affectifs, dialoguer, et entretenir une relation d’amour, disons familiale.

Encore une question : Mais comment se créer un ami, un enfant ou une famille quand on est Dieu ?

Avant d’aller plus loin, il y a une vérité spirituelle essentielle que nous devons admettre. C’est que Dieu n’a eu et n’aurait aucun mal pour créer ce qu’Il désire, quand Il le souhaite, par la simple action de Sa Parole. Étant TOUT PUISSANT, il Lui suffirait de dire le mot « Soit ! » pour que l’être ou la chose matérielle ou spirituelle existe immédiatement ! Toutefois, il y a une unique exception à cette règle, du moins en ce qui concerne les délais, et cette seule restriction à la TOUTE PUISSANCE de Dieu, c’est précisément celle de se créer un ami.

Dieu peut instantanément créer une planète, un arbre ou un homme, par la toute puissance de Sa Parole, mais pour un ami, il faut beaucoup plus de temps, et il y a une raison majeure à cela !

Pour se créer un ami, il faut impérativement savoir aimer, et savoir se faire aimer, en consacrant le temps nécessaire pour se découvrir, et s’apprécier mutuellement. (La Bible est aussi l’histoire des différentes étapes de ce processus.)

Et pour qu’un être humain puisse éprouver un sentiment d’amour ou simplement d’amitié, il faut qu’il en soit parfaitement libre, autant psychiquement que physiquement. Il faut qu’il soit libre d’apprécier cette personne ou de la rejeter car s’il n’avait pas cette faculté de choix, nous ne pourrions plus parler d’amour réciproque, et de considération, mais plutôt de soumission, de compromission et même d’asservissement.

Dieu a donc créé l’homme parfaitement libre, jusqu’à détenir le pouvoir de Le rejeter !

Cet état de fait, est une réalité pour chaque être humain, et l’est aussi pour Dieu qui l’a voulu ainsi !

C’est ce que nous avons vu en Éden avec la déchéance de nos lointains aïeux. D’aucuns, convertis à l’homme plutôt qu’à la Parole de Dieu, affirmeront que l’homme déchu n’aurait plus la possibilité ni de rejeter, ni d’accepter en connaissance de causes, les arguments objectifs du Saint-Esprit.

La Bible est absolument révélatrice sur ce sujet. Vous observerez que lorsque Dieu a envoyé Ses prophètes pour communiquer Sa Parole de salut aux hommes, Il a laissé à ces derniers l’entière liberté de les maltraiter et de rejeter leurs avertissements allant même quelquefois jusqu’à les tuer. C’est ce qui est arrivé à Son propre Fils Yéchoua (Jésus). Quelle démonstration magnifique d’amour infini, qu’un Dieu TOUT PUISSANT et TROIS FOIS SAINT permette à Ses propres créatures de brutaliser ou de tuer Ses prophètes, de crucifier Son Fils unique, et de martyriser Ses apôtres, dans le but salvateur d’enseigner aux hommes la grandeur de Son AMOUR ! Plus encore d’amener les êtres humains à Sa parfaite ressemblance spirituelle; aimant d’un pur amour, eux-mêmes gestionnaires de la Création, et autonomes dans leurs choix; comme les véritables enfants d’un père !

Jean 15:15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais Je vous ai appelés amis, parce que Je vous ai fait connaître tout ce que J’ai appris de Mon Père !

Lévitique 26:12 : « Je marcherai au milieu de vous, Je serai votre Dieu et vous serez Mon peuple.

Jean chapitre1 verset 12 : « Mais à tous ceux qui L’ont reçue, (la lumière de Dieu) à ceux qui croient en Son Nom, (Jésus-Christ) Elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés non du sang ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. »

Mais vous avez sûrement regretté comme beaucoup, que Dieu n’ait pas créé l’homme saint et rempli d’amour pour ses semblables dès l’origine … Dieu aurait-Il fait une erreur ?

Tout ce que fait Dieu est parfait, comme la chenille est un parfait papillon en devenir !

Notre imperfection actuelle, qui est la conséquence de la chute, n’est donc qu’une phase transitoire par laquelle nous devions passer, avant d’accéder à cette maturité spirituelle parfaite, prévue pour nous de toute éternité.

Nous étions libre de chuter et nous avons lamentablement chuté, mais Dieu nous a donné la possibilité de repentance et nous offre Son pardon en Yéchoua ha Mashiah (Jésus-Christ), afin de nous faire « naître de nouveau » c’est-à-dire que Dieu nous donner la possibilité, par la foi en Christ, de quitter nos oripeaux de pécheur pour devenir une nouvelle créature lavée par le sang de l’agneau, toujours libre, mais affranchie du péché et prisonnière de l’amour de Christ.

1 Jean3:2 « Bien-aimés nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté mais nous savons que lorsqu'Il paraîtra nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu'Il est. »

Dieu a créé l’homme à Son image. (Genèse 1:27) S’agit-il d’une ressemblance physique ?

Peut-être, mais évitons un instant l’anthropomorphisme. Ce qui fait que nous ressemblons à notre Créateur tient avant tout à l’immortalité de notre Esprit, à la liberté intellectuelle et psychique dont nous disposons et à notre si grande capacité, si ce n’est de création, du moins de découverte et d’innovation.

Dieu a voulu créer l’homme pour avoir avec lui les mêmes rapports que ceux d’un père envers ses enfants.

Il nous a donné la faculté d’aimer, de faire des choix, d’être nous-mêmes innovants et gestionnaires de notre si grand univers, avec toute la palette des possibilités envisageables. C’est-à-dire de bâtir mais aussi de détruire, d’aimer Dieu, mais aussi de Le rejeter.

L’Éternel n’est donc pas un Dieu totalitaire, Il ne contraint personne, ni à L’aimer, ni à Le servir !

Incontestablement, certains pourraient penser, qu’il aurait été plus facile et bien plus rapide pour Dieu de créer une armée de robots ou de clones programmés pour Lui obéir, pour Lui chanter des cantiques, et pour construire un royaume dont Il aurait été Le Dieu incontesté. Mais convenez qu’un paradis totalitaire, peuplé de robots ou de clones sans volonté propre, serait l’endroit le plus triste de la Création.

La liberté que Dieu nous accorde nous pousse donc impérativement à faire des choix.

Et c’est notre responsabilité devant Dieu !

« Dieu crée le vouloir et le faire » C’est-à-dire que Son Saint Esprit nous montre la voie que nous devrions suivre, et nous en donne les moyens; mais Il ne l’impose pas, l’histoire le prouve facilement ! C’est à l’homme de prendre position, entre la doucereuse séduction du diable, et les arguments objectifs du Saint-Esprit et de l’amour de Dieu.

Deutéronome Chapitre 30 verset 19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le Ciel et la Terre (dit Dieu) : J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives. »

Éclairé par le Saint-Esprit, chacun doit choisir lui-même son camp, et donc choisir son maître !

Ce qui offre une représentation visuelle de cette guerre spirituelle : D’un coté, ceux qui seront convaincus par le St-Esprit, se tourneront vers le camp de l’AMOUR et de la VIE. De l’autre coté, seront égarés par le diable ceux qui sont attirés par la subjectivité des satisfactions éphémères de ce monde. Il y a une troisième catégorie de personne, que nous appellerons les « braves gens », qui ne cherchent qu’à vivre en paix suivant passivement leurs coutumes religieuses, mais qui rejettent inconsciemment l’Amour de Dieu par leur endoctrinement politique ou religieux. Faire plonger les hommes dans le sommeil spirituel est le plus sûr stratagème de l’ange des ténèbres pour détourner ceux qui se seraient tournés vers Dieu.

Décider de ne pas choisir revient donc à choisir de rejeter le plan de Dieu ! Il n’y a que deux chemins, l’étroit chemin de l’amour de Dieu, la vérité, et tout ce qui en découle ou la large voie de l’ange de la perdition.

Atteindre la perfection désirée, c’est se tourner vers Celui qui libère ! Tout a été légalement accompli par Christ à la croix du calvaire, mais Satan livre encore bataille avec rage car il sait qu’il lui reste peu de temps.

Mais rassurez-vous; Dieu n’abandonne pas les êtres humains dans cette terrible bataille.

Le Saint-Esprit nous a été envoyé pour travailler notre âme …

Pour nous convaincre de péché … (Par les arguments objectifs)

Pour nous annoncer l’ÉVANGILE du salut en Jésus-Christ, au travers de la prédication de Ses missionnaires.

Pour nous amener à la repentance …

Pour nous conduire au pied de la croix …

Pour nous placer devant nos responsabilités et pour nous faire comprendre que Dieu veut que nous-nous tournions vers Yéchoua ha Mashiah (Jésus-Christ) ! Non par calcul, non par obligation, surtout pas par peur, mais par reconnaissance et par amour pour notre Sauveur avec la même crainte respectueuse qui caractérise les rapports d’un fils envers son père. Épître aux Galates Chapitre 5 verset 1 : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »

« Je me tiens à la porte et Je frappe. » a dit Jésus-Christ. (Apocalypse 3:20 )


Lorsque nous ouvrons la porte de notre cœur à Yéchoua ha Mashiah (Jésus-Christ), nous Le reconnaissons comme notre Sauveur et Seigneur, nous L’invitons de fait, à faire Sa demeure en nous. Ainsi sans toujours nous en apercevoir, du moins au début, nous changeons en un instant de camp, en quittant définitivement celui de Satan, pour celui de la famille de Dieu, qui porte le nom de « Corps de Christ »; ce qui est suffisant et le seul moyen pour être affranchis, libérés, et sauvés pour l’éternité.

Dieu vous aime et Il veut vous sauver, si vous acceptez simplement Son salut.

jeudi 7 mars 2013

Moïse et la Marque de la Bête


La vie de Moïse pourrait être divisée en trois segments distincts de 40 ans chacun : Le premier segment a commencé à sa naissance et s'est terminé lorsqu'il a assassiné un contremaître égyptien. Le segment suivant commence lorsque Moïse s'échappe de l'Égypte et s'est terminé quand il est retourné en Égypte. La dernière partie de sa vie a commencé avec l'Exode et s'est terminé lorsqu'il est mort.

À l'exception de son sauvetage miraculeux de la mort peu de temps après sa naissance, la Bible donne peu d'informations sur les 40 premières années de Moïse. (Exode 1 et 2) La Bible ne révèle pas comment la fille de Pharaon a adopté Moïse ou ne fournit aucune information supplémentaire à propos de sa vie dans la maison de Pharaon. Cependant, nous savons que lorsque Moïse a grandi pour devenir un homme, il refusait d'être appelé le fils de la fille de Pharaon. (Hébreux 11:24) La raison pour laquelle Moïse a assassiné le contremaître égyptien reste un mystère pour moi. Moïse a-t-il tué le contremaître égyptien à cause d'un sentiment d'injustice ou simplement Moïse recherchait-il le respect de ses frères hébreux ? Les circonstances entourant le meurtre se sont passées comme suit : Un jour, Moïse a quitté le confort de la maison de Pharaon pour voir par lui-même comment ses frères hébreux étaient gardés dans l'agonie de l'esclavage. Il est tombé sur un Égyptien qui battait un esclave hébreu et, croyant que personne ne regardait (Exode 2:12), Moïse a tué l'Égyptien et a rapidement enterré le cadavre dans le sable. Toutefois, un autre Hébreu a été témoin de l'événement et la nouvelle de l'assassinat s'est répandue comme une traînée de poudre à travers le camp hébreu. Moïse craignait pour sa vie et s'est enfui dans le désert pour échapper à la colère de Pharaon.

Pour le prochain segment de 40 ans, Moïse a vécu dans le désert comme un fugitif. Tout en travaillant pour un salaire minimum (en gardant les moutons) dans l'environnement hostile du désert, Moïse a découvert deux éléments essentiels de la vie. Une foi patiente en Dieu et le contentement. Les environs durs du désert avec ses leçons impitoyables de survie ont enseigné à Moïse à vivre en fonction du Seigneur plus qu'il n'aurait jamais appris en vivant dans le palais de Pharaon. Moïse a découvert la puissance et la joie de l'amour quand il faisait paître ses brebis. En fin de compte, les 80 premières années de la vie ont préparé Moïse pour le dernier segment le plus fin de sa vie. Son éducation dans les écoles de Pharaon et son enseignement dans le désert se sont combinés d'une façon unique afin de faire de lui un des plus importants dirigeant et serviteur du monde.

Le dirigeant serviteur


Être un dirigeant serviteur est assez difficile parce que les attitudes d'un serviteur et les attitudes d'un dirigeant sont constamment en guerre les unes contre les autres pour la domination. Le " dirigeant " utilise l'autorité et le contrôle pour atteindre les objectifs, mais, le " serviteur " utilise l'amour pour accomplir le travail. Le dirigeant serviteur exalte le bien-être et le développement de ses sujets d'une manière égale à celui de ses objectifs. En d'autres termes, l'aspect serviteur du dirigeant est prêt à manquer des objectifs (ou des bénéfices) pour améliorer et développer les membres du groupe, tandis que l'aspect direction est prêt à sacrifier les membres du groupe pour atteindre les objectifs ! Dans la pratique, cet équilibre est très difficile à gérer et Moïse a souvent échoué dans ses tentatives d'être un dirigeant serviteur. Rappelez-vous le moment où il a frappé impatiemment le rocher afin d'obtenir de l'eau quand Dieu lui avait ordonné de parler au rocher ? (Nombres 20:8-12) Cette action d'impatience a empêché Moïse d'entrer dans la Terre Promise. Je trouve ironique que Moïse a dû fuir le palais de Pharaon en raison d'une action impulsive et il a également échoué dans sa tentative d'entrer dans la terre promise à cause de son caractère impulsif.

Après que Moïse ait été au loin pendant 40 ans, Dieu l'a forcé à retourner en Égypte. La colère du Seigneur s'est enflammée contre Moïse parce qu'il avait résisté au commandement de Dieu, au buisson ardent, de retourner en Égypte ! (Exode 4:14) Peu de temps après l'épisode du buisson ardent, Moïse a rendu le Seigneur tellement en colère que le Seigneur était prêt à tuer Moïse. Dans ce cas, la femme de Moïse, Séphora, l'a sauvé de la colère de Dieu ! (Exode 4:24) Quand Moïse est arrivé en Égypte, il était un homme très différent que lorsqu'il avait quitté. Moïse avait quitté l'Égypte avec une attitude de dirigeant, mais il est revenu 40 ans plus tard avec une attitude de serviteur. Une énorme différence se situe entre l'attitude égocentrique du jeune Moïse et l'attitude théocentrique de Moïse à l'âge de 80 ans. Il a fallu 40 ans de pâturages avec les moutons pour transformer Moïse en un homme doux. Quand Moïse a finalement appris à suivre le Bon Pasteur, Dieu a promu Moïse au poste de berger du peuple de Dieu.

Un homme sans patrie


Quand Moïse est rentré en Égypte après un séjour de 40 ans dans le désert, il n'a pas eu le respect des anciens hébreux. Sans doute que certains des anciens se souvenaient que Moïse était un fugitif de la justice. Il a donc fallu que Dieu utilise certains signes miraculeux par Moïse, en présence des anciens. Dans le cas contraire, les aînés auraient rejeté Moïse et le message qu'il présentait. (Exode 4:30,31) De notre point de vue d'aujourd'hui, il est intéressant de noter que, même après avoir dirigé un exode miraculeux de l'Égypte en utilisant une grande démonstration de la puissance de Dieu, son peuple ne respectait toujours pas Moïse. Il y a une raison simple à cela : L'esprit charnel ne comprend pas l'esprit spirituel. Dieu S'est servi de 40 ans dans le désert pour transformer Moïse en un homme spirituel. Dans le monde charnel, les dirigeants politiques doivent manœuvrer de sorte qu'une majorité de gens importants les admirent en permanence ou ils perdront leur emploi. Quand Moïse est retourné en Égypte, il ne s'est pas présenté comme étant le sauveur des Hébreux, et il ne recherchait pas les adeptes ou la popularité. Il n'est pas arrivé avec un entourage de serviteurs, ni ne commandait une armée puissante prête à vaincre Pharaon. Moïse est arrivé en Égypte en tant que serviteur de Dieu. Moïse a expliqué aux anciens que le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob l'avait envoyé en Égypte pour conduire Israël hors de l'esclavage égyptien. Pour prouver les allégations de Moïse, Dieu a fait plusieurs miracles par son intermédiaire. (Exode 4:29-31) Après avoir vu les miracles, les anciens le croyaient.

Background


L'histoire de Moïse offre plusieurs parallèles avec la fin des temps qui sont importants à considérer. Fait intéressant, les parallèles trouvés dans les vies de Moïse, Pilate, Saul, Gédéon, Daniel et bien d'autres ont été enregistrés dans la Bible pour notre bien ! (1 Corinthiens 10:11)

Comme point de référence, notre étude des antécédents de Moïse doit commencer par Jacob, l'arrière-arrière grand-père de Moïse. Jacob avait douze fils et son préféré était le premier fils de Rachel, Joseph. (Rappelez-vous que Jacob avait travaillé quatorze ans pour acquérir Rachel de Laban. (Genèse 29.) Quand Joseph a atteint l'âge de dix-sept ans, ses frères envieux l'ont vendu à des marchands madianites pour 20 pièces d'argent. Ces marchands ont amené Joseph en Égypte et l'ont vendu comme esclave. (Genèse 37:28) En dépit de cette grande injustice, Joseph est resté fidèle à Dieu et Dieu a merveilleusement béni Joseph à travers des expériences très difficiles.

Environ 23 ans après que ses frères aient vendu Joseph comme esclave, le roi d'Égypte le fit sortir de prison et l'a promu au poste de Premier Ministre de l'Égypte. Cette promotion soudaine s'est produite parce que Dieu avait permis à Joseph d'interpréter un rêve que Dieu avait donné spécifiquement à Pharaon. Le songe de Pharaon prédisait sept années d'abondance et sept années de famine. Dieu a averti Pharaon d'une famine qui s'approchait par Joseph et Pharaon était si heureux de connaître la signification de son rêve qu'il a élevé Joseph à son nouveau poste. Après sept années de bonnes récoltes, le soleil a commencé à brûler la terre et la famine est devenue grande et très répandue. La famine a également atteint Canaan et, environ deux ans plus tard, Jacob et ses onze fils ont manqué de nourriture. En désespoir de cause, Jacob envoya dix de ses fils en Égypte. Grâce à une série d'événements, les fils de Jacob ont découvert leur petit frère, Joseph, qui était le premier ministre de l'Égypte. Imaginez leur grande peur et leur panique ! Dans une des plus grands actions de compassion jamais enregistrées, Joseph a pardonné à ses frères et a insisté sur le fait que son père et tous ses frères se déplacent vers l'Égypte. Connaissant que la famine durerait encore cinq ans, Joseph a déplacé son père et ses frères dans la région de Gossen, et les enfants et petits-enfants de Jacob (Israël) ont prospéré en Égypte.

L'un des douze fils de Jacob, Levi, avait un fils nommé Kehath. Maintenant, suivez bien la généalogie; Kehath a eu un fils nommé Amram et Amram était le père d'Aaron et de Moïse. Cette généalogie Lévi-Kehath-Amram-Moïse est importante pour cette histoire parce que Moïse savait dans sa jeunesse que sa génération, la quatrième génération, était la génération qui devait être libérée de l'esclavage égyptien ! Examinez la promesse que Dieu a donné à Abraham de nombreuse années auparavant : « Et l'Éternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; Ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais Je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. À la quatrième génération, ils reviendront ici; Car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble. » (Genèse 15: 13-16)

La quatrième génération


J'espère que vous avez lu le récit biblique décrivant comment Dieu a utilisé miraculeusement la fille de Pharaon pour sauver le bébé Moïse de la rivière pour l'adopter. (Exode 2) Ayant grandi dans le palais de Pharaon et ayant appris son sauvetage miraculeux à la naissance pourraient mettre toutes sortes d'idées dans l'esprit d'un jeune homme. Je suis sûr que Moïse a grandi à l'âge adulte et qu'il a probablement conclu qu'il était un homme de destin. Moïse aurait facilement pu conclure que Dieu l'avait choisi pour délivrer Israël du contrôle de Pharaon et pour conduire Son peuple en Canaan pour hériter de la terre que Dieu avait promis à Abraham. Je crois que ces idées étaient probables, car, à ce moment-là, Moïse était le seul Hébreu dans le monde qui n'était pas esclave. Moïse était également conscient qu'il appartenait à la quatrième génération et il savait que Dieu avait promit à Abraham que la quatrième génération en Égypte reviendrait à Canaan pour hériter de la terre ! Évidemment, ces pensées ont conduit Moïse à conclure qu'il était celui qui devait libérer Son peuple. Cependant, un problème crucial avec la conclusion de Moïse était que les esclaves n'avaient aucun respect pour Moïse. Ils vivaient dans le ghetto de Gossen et, tous les jours, ils enduraient de terribles souffrances comme esclaves. Inversement, Moïse avait vécu dans le palais de Pharaon et avait apprécié les meilleures choses que l'argent pouvait acheter. Peu importe ce que Moïse pensait et même si Moïse refusait d'être appelé le fils de la fille de Pharaon (Hébreux 11:24,25), les autres Hébreux ne considéraient pas Moïse comme un des leurs ! Moïse savait probablement tout ceci et a cherché à prouver à ses parents qu'il s'identifiait vraiment à eux et à leurs souffrances. Une partie de la motivation de Moïse pour avoir tué l'Égyptien était peut-être la relation tendue entre Moïse et son identification avec son peuple. Cependant, le meurtre était une décision irréfléchie et n'a pas amélioré les relations de Moïse avec son peuple. En réalité, son action a finalement révélé à tout le monde qu'il n'était pas très intelligent. Le lendemain, lorsque Moïse s'est rendu compte que son propre peuple n'avait aucun intérêt à monter une insurrection contre Pharaon en suivant son exemple et que Pharaon le condamnerait probablement à mort pour avoir tué illégalement un Égyptien, Moïse a décidé que la meilleure chose était de disparaître de l'Égypte. Sa grande illusion de délivrer les Hébreux de l'esclavage s'était tout simplement évaporée alors qu'il fuyait vers la solitude du désert pour se sauver d'une mort certaine.

Parallèles avec la Fin des Temps


Avec Dieu, la chronologie est tout. Dieu n'avait pas besoin de Moïse pour délivrer Son peuple de l'esclavage. Dieu aurait pu exécuter n'importe quelle des milliers d'autres options pour délivrer Son peuple. Cela soulève un point intéressant à propos de la foi. Je crois que Moïse était comme Abraham. Moïse voulait délivrer son peuple de l'esclavage, mais, le grand plan de Dieu pour l'Exode incluait plusieurs leçons objectives entre Lui-même et Pharaon. Bien sûr, Moïse ne connaissait pas la plus grande image que Dieu utiliserait et la vision limitée de Moïse au sujet des plans de Dieu a conduit à son échec. C'est toujours le problème humain. Rappelez-vous du cas d'adultère entre Abraham et Agar ? Abraham et Sarah avaient comploté pour accomplir le plan de Dieu en violant leur contrat de mariage. Moïse a tenté d'accomplir les magnifiques plans de Dieu en tuant un Égyptien. Comme Abraham, Moïse croyait sincèrement en Dieu, mais, les deux hommes ont échoué parce qu'ils ne voulaient pas attendre que Dieu règle la situation ! Moïse a violé la loi de Dieu en tuant l'Égyptien et, par conséquent, il a vécu 40 ans d'isolement ! Comme fugitif dans sa dure prison désertique, Moïse a appris la soumission et la dépendance totale à Dieu. Moïse a découvert la signification pratique de la foi et a appris à attendre pour que Dieu puisse accomplir Ses desseins plus élevés envers lui. Attendre Dieu est une des leçons les plus difficiles à apprendre. (Jacques 1:4) Quand Dieu a conclu que la vie spirituelle de Moïse avait atteint un niveau satisfaisant de maturité, Il a ordonné à Moïse de faire un travail spécial pour Lui et Moïse s'est soumis au plan de Dieu.

Nous voici avec un profond parallèle avec la Fin des Temps. Au cours des Grandes Tribulations, chaque personne devra faire face à une question de survie. Alors que la question de la survie devient dévorante, la solution humaine sera de s'opposer à la solution Divine. (Nos moyens sont souvent contraires aux moyens de Dieu, parce que les moyens de Dieu ne sont pas comme nos moyens.) Par exemple, la Bible indique clairement qu'une famine se produira pendant les Grandes Tribulations et que les vivres seront rares. Donc, en face de la mort, la faim peut-elle justifier les vols ? La juxtaposition entre la famine et les vols force chacun d'entre nous à poser un regard dur sur les principes que nous maintenons honnêtement. Si l'on répond « oui » à la question que la faim justifie le vol, alors, nos principes ne sont pas différents des principes des voyous qui errent actuellement afin de piller le monde. Ils volent parce qu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent et ne font pas confiance à Dieu pour subvenir à leurs besoins. Alors, amenons la question un peu plus loin. Est-ce que la faim justifie le meurtre ? Si l'on répond « oui », alors, nous ne sommes pas différents de Moïse dont l'action impulsive a tué l'Égyptien. Le fait est que la soumission à Dieu signifie la soumission au contrôle de la situation par Dieu et, dans certains cas, cela signifie la soumission au point de mourir. (Rappelez-vous les trois Hébreux dans la fournaise ardente.) Voici une vérité à prendre en compte : Le Calvaire prouve que Jésus ne participerait pas à faire le mal (l'injustice) pour sauver Sa propre vie et il devrait en être de même pour ceux qui L'honorent !

Les Grandes Tribulations sont juste devant nous, donc, examinons attentivement ces paroles dans Apocalypse 13:10 : « Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; Si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints. » Relisez cette dernière phrase. Ce texte s'adresse au peuple de Dieu durant les Grandes Tribulations et il indique que plusieurs personnes du peuple de Dieu seront emprisonnées sans justification. De plus, beaucoup de personnes du peuple de Dieu seront tuées sans justification. Donc, préparez les enfants de Dieu. Ce monde est plein d'injustice et il sera dirigé vers le peuple de Dieu bientôt ! La Parole de Dieu a déclaré le cours des événements à venir, afin que notre foi en Dieu puisse demeurer stable. Le peuple de Dieu doit avoir de la patience et de la fidélité ! Dieu connaît l'avenir et Il connaît déjà le résultat pour chacun de nous. De toute évidence, nous ne savons pas comment notre avenir particulier va se dérouler, mais, ce n'est pas notre préoccupation. Notre souci est de rester plein de foi envers Dieu et envers les principes de Son Royaume aujourd'hui, jusqu'au point même de mourir.

Moïse devant Pharaon


La première fois que Moïse et Aaron se sont présentés devant Pharaon, ils ont présenté une petite demande. Remarquez que Dieu n'a pas demandé quelque chose à Pharaon qui détruirait l'économie de son pays. Dieu a simplement demandé un congé de trois jours d'absence, c'est tout. « Moïse et Aaron se rendirent ensuite auprès de Pharaon, et lui dirent : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël. Laisse aller Mon peuple, pour qu'il célèbre au désert une fête en Mon honneur. Pharaon répondit : Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? Je ne connais point l'Éternel, et je ne laisserai point aller Israël. » (Exode 5:1,2)

La réponse de Pharaon a immédiatement révélé son cœur ! Bien que Pharaon soit mort depuis longtemps, ses paroles et son attitude vivent. La réponse charnelle de l'âme humaine lorsqu'elle arrive face à face avec la volonté souveraine de Dieu demeure inchangée : « Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix. » Dieu n'a pas offert de négocier avec Pharaon. Au lieu de cela, Dieu a confronté Pharaon avec un ordre direct, « Laisse aller Mon peuple. » Au cours des Grandes Tribulations, Dieu confrontera les habitants de la Terre avec un ordre direct, « Craignez Dieu, et donnez-Lui gloire, car l’heure de Son Jugement est venue; Et adorez Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. » (Apocalypse 14:7) Moïse et Aaron étaient pour Pharaon ce que seront les 144,000 pour le monde pendant les Grandes Tribulations. Dieu responsabilisera et enverra Ses serviteurs à travers le monde pour proclamer l'Évangile éternel. L'Évangile de Jésus-Christ ordonne à tout le monde d'adorer le Créateur. Cela signifie que nous devrions structurer nos vies pour y intégrer les Dix Commandements, qui comprennent Son Sabbat du septième jour. La déclaration à brûle-pourpoint de Dieu produira une réponse similaire à celle de Pharaon pour beaucoup de gens. Ils diront : « Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix. »

Rappelez-vous qu'il a fallu les dix plaies qui ont ravagé l'Égypte pour que la rébellion de Pharaon s'adoucisse temporairement. Le comportement de Pharaon doit avoir une signification spéciale pour ceux qui étudient les prophéties bibliques, en particulier pour les personnes qui veulent comprendre l'utilisation de « Sodome et Égypte » dans Apocalypse 11:8. Remarquez le texte : « Et leurs cadavres [les deux témoins] seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. » Demandez-vous pourquoi la Bible se réfère à Sodome et Égypte dans Apocalypse 11. Ces deux entités, Sodome et Égypte, décrivent l'état d'esprit des méchants au moment de la septième trompette. La septième trompette (Apocalypse 11:15-19) marque la fin de l'offre du salut. Lorsque la septième trompette résonne dans le Ciel, Dieu aura séparé les peuples de la Terre en deux groupes, les brebis et les boucs. Dieu va sceller un groupe avec Son sceau et l'autre groupe recevra la marque de la bête. Le groupe qui reçoit la marque de la bête aura les mêmes défauts de caractère que les anciens habitants de Sodome et Égypte. Sodome représente une classe de gens qui ne savent pas distinguer le bien du mal. Les Sodomites étaient enivrés d'immoralités sexuelles et ils faisaient vigoureusement la promotion de leurs manières dégénérées. Les consciences des Sodomites et des habitants qui vivaient dans les villes autour de Sodome ont été cautérisés avec un fer brulant. En conséquence, la patiente tolérance de Dieu envers eux a pris fin et Dieu a brûlé Sodome, Gomorrhe et plusieurs anciennes autres villes avec une pluie de grêle et de soufre brulant. (Genèse 13:13; 19:24-29)

Égypte, d'autre part, représente une classe de gens qui refusent de se soumettre à l'autorité de Dieu. Comme Pharaon, l’Égypte représente un groupe de personnes qui refuseront d'obéir à Dieu Tout-Puissant, même après avoir entendu les demandes de Dieu ! Les termes, Sodome et Égypte, représentent un moment où la patience Divine avec les méchants n'a plus aucun effet rédempteur. Lorsque les sujets de Dieu ont atteint ce point, Dieu ne peut plus rien faire pour les sauver. Par conséquent, Dieu détruira les méchants, comme Il l'a fait à l'époque de Pharaon. Réfléchissez à ceci : Un souverain n'est pas souverain tant que la rébellion existe ! C'est pourquoi Dieu finira par détruire le péché Lui-même ! (1 Corinthiens 15:24-28)

Du point de vue de Pharaon Il est tout à fait possible de lire une page de la Bible et de négliger certains points essentiels qui se trouvent sur cette page. Les gens qui ont étudié la Bible pendant longtemps savent ce que je veux dire. Les mots sont un moyen de transmettre les pensées et les pensées sont le langage de l'esprit ! Je mentionne ceci parce que je tiens à présenter la réponse de Pharaon à Moïse et à Aaron, du point de vue de Pharaon. Bien sûr, j'ai spéculé sur les détails de l'histoire qui ne se trouvent pas dans la Bible; cependant, j'ai consciencieusement essayé de garder l'information ajoutée compatible avec le contexte historique.

Un bon matin, alors que le Pharaon Amenhotep II était assis sur son trône et supervisait les affaires de son royaume en expansion, son secrétaire l'informe que deux Hébreux, Aaron et Moïse, sont présents et veulent lui parler. Le roi est heureux d'apprendre que ces deux hommes veulent le rencontrer. Pharaon avait entendu des rumeurs au sujet d’Aaron et de Moïse et il voulait les confronter ! Pharaon en a conclu que c'était une belle occasion qui frappait à sa porte.

D'ordinaire, les esclaves n’avaient pas accès à Pharaon, car, ils appartenaient à l'ordre le plus bas de la culture égyptienne. Dans le gouvernement de Pharaon, les lieutenants qui dirigeaient les esclaves se rapportaient aux gouverneurs qui supervisaient les opérations au jour le jour du royaume. Si un lieutenant ou un gouverneur permettait que le roi subisse des pertes, Pharaon les exécutait ou les humiliait publiquement. Tel était le style rigoureux de gestion, mais, très efficace d'Amenhotep II. Pharaon a voulu rencontrer Aaron et Moïse parce qu'il lui avait été révélé que ces deux hommes avaient convaincu de nombreux esclaves de se reposer de leurs travaux pendant le septième jour de la semaine. La rébellion est une évolution inquiétante pour un roi, mais, Pharaon était, pour le moment, plus curieux que furieux au sujet de cette évolution récente parmi les esclaves. Il voulait savoir ce qui se passait.

Donc, Pharaon a invité ces deux hommes âgés de Gossen dans sa cour. De toute évidence, Amenhotep II ne savait pas que Moïse avait tué un Égyptien environ 40 ans plus tôt. Si Amenhotep II l’avait su, les Égyptiens auraient arrêté Moïse sur-le-champ comme fugitif de la justice. Pharaon avait entendu des rumeurs que Moïse possédait des pouvoirs surnaturels et qu'il pouvait accomplir des miracles. Pharaon voulait voir Moïse lui-même pour vérifier si cela était vrai. (Exode 4:29-31) Pharaon connaissait aussi une prophétie, qui circulait parmi les esclaves, que leur Dieu avait donnée à leur patriarche Abraham, qui déclarait que les descendants d'Abraham serviraient d'esclaves en Égypte pendant 400 ans. Selon la rumeur, les esclaves croyaient que leurs 400 ans d'esclavage étaient sur le point de se terminer. Le calendrier de ces rapports et la notoriété entourant Moïse a éveillé la curiosité de Pharaon et il a autorisé Aaron et Moïse à le rencontrer.

Comme Aaron et Moïse s'approchaient du trône, Pharaon baissa les yeux sur les deux octogénaires. Ils étaient humbles et polis et n’étaient pas arrogants ou hostiles. Ils se sont respectueusement inclinés devant le roi et ils ont présenté la demande de leur Dieu : « Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël. Laisse aller Mon peuple, pour qu’il célèbre au désert une fête en Mon honneur. » (Exode 5:1)

Pharaon n'était pas prêt à entendre la demande de deux esclaves. Sans doute qu’il a réagi comme n'importe quel autre roi aurait réagi. Les rois ont généralement des égos démesurés et les " demandes " sont quelque chose qu'ils donnent, pas quelque chose qu'ils reçoivent. Pharaon ne s’attendait pas à l'audace pure d'Aaron et de Moïse. Pharaon s’attendait à ce que ces deux esclaves aient une attitude plus proche de la mendicité. Après tout, ces deux esclaves parlaient au pharaon d'Égypte. Bien plus, question d'étique, une personne ne demande pas quelque chose à un souverain. Même Esther avait humblement demandé à son mari, le roi Xerxès, d'épargner sa vie et la vie de son peuple de l'anéantissement. (Esther 7:3)

Pharaon a dû sourire ou grimacer à leur folie. Il les regarda pendant quelques secondes, rassembla ses pensées et se leva. Il a répondu à leurs besoins avec deux déclarations simples. D'abord, il a dénigré le Dieu d'Israël. « Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix. » Comme homme-dieu, Pharaon croyait qu'il avait une autorité supérieure à celle du Dieu d'Israël. Avant de condamner le roi pompeux, demandez-vous ce que vous auriez fait si vous aviez été dans les sandales de Pharaon. Avez-vous déjà défendu une idée que vous pensiez être vraie, pour apprendre plus tard que la croyance que vous aviez soutenu était tout à fait erronée ? Parmi toutes les religions du monde, laquelle a le plus grand Dieu ? Allah est-il plus grand que l'Éternel ? Bouddha est-il plus grand que Jésus ? Bien sûr, la réponse que vous pourriez donner à ces questions au sujet de la supériorité des dieux dépend de vos croyances au sujet de Dieu. Pharaon adorait le dieu soleil, Râ, et il était convaincu que son dieu était supérieur au Dieu d'Israël. Les Égyptiens croyaient que Râ lui-même avait nommé Pharaon pour régner sur l'Égypte et Pharaon croyait que Râ lui avait divinement donné le pouvoir d’être roi d'Égypte.

Pharaon a répondu avec sincérité : « Je ne connais point l’Éternel, et je ne laisserai point aller Israël. » Pharaon a confronté les porteurs de la demande de Dieu et a déclaré sans ambages qu'il n’obéirait pas à la demande. Sa réponse a été à peu près aussi directe et précise qu'un être humain peut l’être, pas de paroles ambigües de Pharaon. Pour sa défense, la réponse de Pharaon reflétait ses convictions religieuses. De son point de vue, Râ est supérieur au Dieu d'Israël parce que la nation hébraïque était subordonnée à l'Égypte. Si le Dieu des Hébreux était supérieur à Râ, alors, qu’il les délivre de sa main ! Maintenant, soyez honnêtes. Si vous aviez été dans les sandales de Pharaon ce jour-là, auriez-vous accordé à une couple de millions d'esclaves du temps libre pour un service religieux de trois jours après que deux esclaves âgés, parlant au nom du Dieu des captifs, l’aient exigé ?

La crainte du Seigneur


« Ils dirent [à Pharaon], le Dieu des Hébreux nous est apparu. Permets-nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l’Éternel, afin qu’Il ne nous frappe pas de la peste ou de l’épée. » (Exode 5:3) Moïse et Aaron étaient pris entre leur crainte du Seigneur et leur crainte de Pharaon. Ils voulaient s'assurer que le roi sache qu'ils n'avaient pas demandé un congé de trois jours d'absence comme un simple stratagème pour s’échapper de la domination de Pharaon. Au contraire, ils présentaient une demande que le Seigneur leur Dieu leur avait donné. Moïse et Aaron ont essayé de raisonner avec Pharaon et lui ont dit que les Hébreux devaient faire l'expiation de leurs péchés avec leur Dieu ou leur Dieu pourrait les détruire ! Au cours des 400 ans d'esclavage en Égypte, les Hébreux avaient largement ignoré leur Dieu, parce qu’en restant fidèles à un Dieu qui permet à Ses enfants de demeurer captifs dans une situation déprimante qui n'avait apparemment pas de fin est très difficile. Alors, Dieu dit à Israël, par l’intermédiaire de Son serviteur Moïse, que Son peuple devait expier ses péchés, comme une condition préalable pour être délivrés de l'esclavage. En d'autres termes, avant qu'une personne (ou un pays) puisse recevoir le don de la libération de l'esclavage (le péché), elle doit d'abord faire les bonnes choses avec Dieu, puis, se soumettre aux demandes de Dieu.

Pour être honnête, je ne pense pas que Pharaon ait vraiment réfléchi à sa réponse. Il voulait retourner au travail. Debout devant lui, il y avait deux hommes qui avaient causé un gros problème administratif. Pharaon dit : « Moïse et Aaron, pourquoi détournez-vous le peuple de son ouvrage ? Allez à vos travaux. » (Exode 5:4) Le roi avait entendu dire que Moïse et Aaron étaient les instigateurs de la rébellion du repos du sabbat, et il leur a ordonné de cesser de se reposer le septième jour et de retourner au travail. C'est toute une histoire. L'histoire a commencé lorsque Moïse a avisé les anciens des Hébreux que Dieu exigeait que les Hébreux se reposent de leurs travaux pendant Son saint jour, le septième jour de la semaine, une autre condition préalable à leur délivrance de l'esclavage. Chaque esclave était heureux d'apprendre que la délivrance était proche et, bien sûr, tout le monde a bien accueilli une journée de repos. Ainsi, les anciens se sont donné le mot et les esclaves ont commencé à observer le sabbat du septième jour de Dieu en se reposant de leurs travaux. Pouvez-vous imaginer la réaction des chefs de corvées, en se présentant au travail comme d'habitude et de ne trouver aucun esclave pour faire le travail ? Ainsi, les lieutenants de Pharaon ont immédiatement réagi en exigeant que les esclaves produisent la même quantité de briques en six jours qu’ils le faisaient en sept. En ce qui concerne les lieutenants, cette exigence assurait le même niveau de production qu’auparavant. Les esclaves ne s’en plaignaient pas, même si l'observation du sabbat signifiait des heures supplémentaires par jour, pour faire le travail de sept jours en six jours.

Les spécialistes ont débattu du fait que l'arrêt de travail causé par Moïse et Aaron était le respect du Sabbat de Dieu. Même si Exode 5 ne dit pas spécifiquement que les esclaves se reposaient le septième jour de la semaine, l'harmonisation de quatre points peut résoudre cette question de manière adéquate.

1. De la Création jusqu’à ce que Dieu donne les Dix Commandements sur le Sinaï (une période d'environ 2,500 ans), le seul jour mis de côté pour le repos est le sabbat de Dieu, le septième jour de la semaine. (Genèse 2:2,3; Exode 20: 8-11)

2. Avant que Dieu donne Ses Dix Commandements sur le Sinaï, Il a testé Israël pour voir s'ils Lui obéiraient en observant Son septième jour. (Exode 16:4). Ce test prouve deux choses. Tout d'abord, le septième jour de Dieu est saint avant que Dieu donne les Dix Commandements. (Genèse 2:1-3) Deuxièmement, Dieu exige qu'Israël observe Son Sabbat avant qu'Il leur donné les Dix Commandements.

3. Dieu exige que Ses sujets observent Son jour du sabbat, comme écrit dans le quatrième commandement, parce qu’adorer Dieu ne peut pas être déterminé par la raison, les coutumes, les traditions ou la culture. La véritable adoration est la soumission joyeuse aux demandes de Dieu. Les Dix Commandements ne sont pas dix suggestions; Les Dix Commandements sont dix lois. Certains érudits soutiennent que l'observance du sabbat était une idée codifiée dans les Dix Commandements au profit des enfants d'Israël. Si cet argument était vrai, pourquoi Dieu aurait-Il déclaré que le septième jour de la semaine était « saint » (ou mis à part) pour Adam et Eve ? (Genèse 2:1-3)

4. Les mots que Pharaon a utilisés suggèrent que Moïse et Aaron ont conduit Israël au sabbat de leurs travaux. Dans Exode 5:5, Pharaon a dit à Moïse : « … et vous lui feriez interrompre ses travaux ! » Ce verset indique deux choses : Premièrement, Pharaon accuse correctement Aaron et Moïse d’être la cause pour l’arrêt de travail des Israélites. Pensez-y bien ! Aaron et Moïse ont-ils provoqué Israël pour qu’ils se reposent de la fabrication des briques afin d’énerver Pharaon ou les esclaves se sont-ils soumis au repos du sabbat parce que c'était le jour saint de Dieu ? Deuxièmement, le mot hébreu utilisé par Pharaon est shabath (Strong # 7673). C'est le même mot que Dieu a utilisé dans Genèse 2:2 où Il se reposa de Son travail créatif, le septième jour. En outre, le mot hébreu qui signifie « sabbat » dans le quatrième commandement est un dérivé de shabath, le mot qu’aurait utilisé Pharaon.

La combinaison de ces quatre points indique que les Hébreux n'honoraient pas le jour du sabbat de Dieu, comme ils savaient que Dieu l’avait ordonné, et Dieu a dit à Moïse qu'ils devaient L'adorer en gardant Ses saints sabbats s'ils voulaient être libérés. (Voir Ézéchiel 20:7,8) Alors, docilement, les esclaves commencèrent à se reposer le septième jour. L’allégeance à la demande de Dieu a placé Israël en opposition directe avec la demande de Pharaon ! C'est exactement ce que Dieu voulait et le parallèle de cette histoire avec la Fin des Temps ne sera pas différent. Quand il s'agit des adorations de Dieu, la foi, l'obéissance et la délivrance sont inséparables. Il est possible pour une personne de défier sciemment la souveraineté de Dieu et, en même temps, profiter des faveurs de Dieu. Moïse avait informé les anciens des Hébreux qu'Israël devait prouver sa foi en Dieu pour être délivré de l'esclavage. La première étape dans la foi était de se reposer pendant le Sabbat de Dieu. Israël a dû se soumettre à l'autorité supérieure de Dieu pour être délivré de l'esclavage. Dieu a testé la foi d'Israël parce que Sa loi supérieure entrait en conflit avec la loi mineure de Pharaon. Le parallèle distinct avec la Fin des Temps devrait être évident.

Pharaon devient dur


« Et ce jour même, Pharaon donna cet ordre aux inspecteurs du peuple et aux commissaires : Vous ne donnerez plus comme auparavant de la paille au peuple pour faire des briques; Qu’ils aillent eux-mêmes se ramasser de la paille. Vous leur imposerez néanmoins la quantité de briques qu’ils faisaient auparavant, vous n’en retrancherez rien; Car ce sont des paresseux; Voilà pourquoi ils crient, en disant : Allons offrir des sacrifices à notre Dieu ! » (Exode 5:6-8) Après le départ d’Aaron et de Moïse, Pharaon a réagi avec haine à leur visite. Dieu savait ce qui arriverait. Pharaon est devenu dur parce qu'il n'avait pas l'intention de perdre le contrôle des esclaves. Voyez comment fonctionne le cœur charnel : L'égoïsme est tout au sujet de gagner, ne pas de perdre. L’égoïsme est tout au sujet d'être en contrôle, pas de perdre le contrôle. La menace de perdre crée de l'anxiété et de la colère dans le cœur charnel. Aaron et Moïse ont pressé le gros bouton rouge de la panique de Pharaon et sa réponse immédiate n'a pas surpris Dieu. Dieu savait ce qui se préparait.

Vous devez comprendre trois choses à propos de vivre par la foi. Premièrement, la foi en Dieu est beaucoup plus que de croire que quelque chose venant de Dieu est vrai. Être en accord avec la vérité est différent de vivre par la foi. (Même les démons savent certaines vérités au sujet de Dieu, et ils en tremblent. Jacques 2:19) La foi en Dieu signifie la soumission docile à la volonté de Dieu à tout prix.

Deuxièmement, une vie par la foi est une vie de tests. La loi de Dieu est supérieure à la loi de l'homme et Dieu teste sérieusement la foi quand nous sommes pris entre faire le bien (comme les décrets de l'homme) ou la justice (comme les décrets de Dieu) surtout lorsque la peine pour avoir violé la loi est sévère. Daniel a démontré ce point quand il est descendu dans la fosse aux lions. Il a violé la loi du roi et il devait mourir dans la fosse aux lions. (Daniel 6) L'histoire de Schadrac, Méschac et Abed-Nego démontre également ce point. Ces hommes étaient sur le point de mourir (ou le croyaient-ils) pour avoir honoré la loi de Dieu et avoir violé la loi du roi. (Daniel 3) Beaucoup de gens comprennent mal ce que cela signifie d'avoir la foi en Dieu. La loi de Dieu exige un niveau de droiture qu'aucun humain ne peut atteindre. La bonne nouvelle de l'Évangile, c'est que Dieu a éliminé notre condamnation si nous sommes prêts à vivre par la foi en Jésus-Christ. Cela ne veut pas dire que Dieu a éliminé Sa loi. Cela signifie que Dieu couvrira nos imperfections avec la justice de Jésus-Christ, si nous sommes disposés à nous soumettre à Ses lois qui sont au-dessus de toutes les autres lois. (Romains 7 et 8)

La troisième composante de la vie par la foi concerne l’ignorance. L'ignorance n'est pas une excuse à la désobéissance aux lois de l'homme. Vous pouvez conduire 65 miles à l’heure sur une autoroute, pensant honnêtement que c'est la limite de vitesse jusqu'à ce qu’un policier vous arrête et vous indique que la limite de vitesse est de 55 miles à l’heure et vous donne un billet pour excès de vitesse, vous réalisez alors votre erreur. Quand il s'agit de la loi de Dieu, l'ignorance ne diminue pas les conséquences du péché, mais l'ignorance annule la culpabilité. À cet égard, Dieu est beaucoup plus généreux que l'homme parce qu'Il connaît notre cœur. Mais, rappelez-vous que Dieu ne pardonnera en aucun cas une personne qui vit dans un état de désobéissance rebelle. (Hébreux 10:26) Dieu a confronté Pharaon avec la souveraineté d'un plus grand roi et son mépris obstiné a finalement provoqué la condamnation et la destruction.

Ces trois points sont insérés afin que vous puissiez voir comment Dieu S'est occupé de Pharaon, qui, au début, était ignorant de la souveraineté de Dieu. Il croyait sincèrement que le Dieu des Hébreux était un moindre Dieu que le dieu soleil, Râ. Toutefois, lorsque la preuve de la supériorité de Dieu est devenue écrasante, l'ignorance de Pharaon n'a pas causé sa soumission. Au lieu de cela, le tout s'est transformé en défi ouvert. L'expérience de Pharaon se traduit en un parallèle puissant avec la Fin des Temps. À l'heure actuelle, des milliards de personnes sont ignorantes des exigences de Dieu pour la race humaine. Certaines personnes vont se soumettre aux demandes de Dieu, mais, la grande majorité des gens vont faire la transition de l'ignorance vers la défiance.

Les contre-mesures


Pour contrecarrer ce qu'il pensait être l'absurdité religieuse transmise par Aaron et Moïse, le Pharaon a imposé son autorité sur les esclaves pour leur rappeler douloureusement sa souveraineté. Pharaon exigeait plus de travail que les esclaves pouvaient produire et ses exigences signifiaient plus de souffrances immédiates. Les lieutenants de Pharaon contrôlaient les esclaves grâce à un système très astucieux. Les anciens des Hébreux ont été nommés sur les unités familiales de travail. Chaque fois qu'une unité de travail n'atteignait pas son quota, les anciens étaient battus publiquement alors que leurs unités familiales de travail regardaient. Cette forme de terrorisme contrôlait très bien les Hébreux. C'en était trop pour les fils et les petits-fils, les filles et les petites-filles, de voir leurs pères battus lorsque la production était insuffisante, alors qu'ils travaillaient " comme des esclaves " pour répondre à leurs quotas.

Pharaon a imposé sa demande aux Hébreux le jour même où Moïse et Aaron ont présenté la demande de Dieu au roi. Quelle réaction effrayante ! Nous avons le dilemme suivant : Dieu exigeait le repos du sabbat comme condition préalable à leur délivrance et Pharaon demandait plus de travail et une augmentation des quotas pour les esclaves. En plus de produire le même quota de briques, comme auparavant, ils devaient maintenant ramasser de la paille, une demande impossible ! Cela signifiait que les anciens de chaque famille seraient battus régulièrement puisque les quotas ne seraient pas satisfaits. Soudain, le Sabbat de Dieu est devenu un cauchemar. Comment les esclaves pouvaient-ils respecter le sabbat en toute tranquillité d'esprit en sachant que le repos du sabbat produirait des coups impitoyables ? Même si les esclaves n’observaient pas le sabbat du septième jour, ils devaient maintenant ramasser de la paille pour faire leurs briques. Cette corvée n'avait pas été exigée d'eux avant que Moïse n’arrive en ville. Ainsi, leur charge de travail avait atteint un nouveau sommet et leur désespoir avait atteint un niveau plus bas. Leurs espoirs de délivrance ont été écrasés par des souffrances intenses.

« Laisses-nous tranquilles, Moïse ! »


Un groupe d'anciens s’est présenté devant Pharaon et, d'une seule voix, ils le prièrent d'être raisonnable et d'alléger leur charge de travail parce qu'il était humainement impossible pour eux de répondre à la demande. La Bible dit : « Les commissaires des enfants d’Israël virent qu’on les rendait malheureux, en disant : Vous ne retrancherez rien de vos briques; Chaque jour la tâche du jour. En sortant de chez Pharaon, ils rencontrèrent Moïse et Aaron qui les attendaient. Ils leur dirent : Que l’Éternel vous regarde, et qu’Il juge ! Vous nous avez rendus odieux à Pharaon et à ses serviteurs, vous avez mis une épée dans leurs mains pour nous faire périr. » (Exode 5:19-21) Aaron et Moïse ont dû se sentir terriblement mal. Une simple demande présentée à Pharaon avait renversé toute la vie des Hébreux. Bien sûr, Dieu savait que ces événements se produiraient, mais, Il voulait démontrer plusieurs parallèles importants concernant le cœur charnel de Pharaon pour les générations futures. Les gens peuvent déclarer joyeusement leur allégeance à Dieu quand il n'y a pas d’opposition entre les lois de l'homme et les lois de Dieu. Observer le sabbat de Dieu est une joie quand il n'y a pas de menace de persécution. Cependant, tôt ou tard, la souveraineté de Dieu entre en collision avec les gouvernements de ce monde. La Bible dit qu'il s’est produit des guerres dans le Ciel au sujet de la question de la souveraineté de Dieu. (Ésaïe 14 et Apocalypse 12) La lutte pour la suprématie est l'essence même de la bataille, si le champ de bataille est le cœur de l'homme, la cour de Pharaon, ou dans le Ciel. La bataille pour le contrôle de la loyauté de l'homme n'a jamais été aussi intense qu'elle ne l'est maintenant, et la plupart des gens ne sont même pas conscients qu'elle est toujours en cours ! Le diable sait que ses jours sont comptés et il fait des heures supplémentaires pour maintenir l'esprit des gens centré sur les soucis additionnels de la vie. Le diable a attiré les jeunes dans l'immoralité sexuelle et il a pacifié les « chauffeurs de bancs d’églises » avec des prêcheurs qui n'ont aucune idée de l’arrivée de la colère de Dieu. Le jour où Dieu entrera soudainement dans les affaires de la race humaine et révélera Sa souveraineté est presque là. En une seule journée, la vie sur Terre va changer ! (Apocalypse 8:2-5)

Dieu est sur le point d'envoyer une série de jugements dévastateurs sur la Terre (les sept trompettes de l'Apocalypse) et, au cours de ces jugements, à travers Ses 144,000 serviteurs, Il annoncera Sa volonté aux habitants de la Terre. L’Apocalypse prédit que la plupart des hommes et des femmes réagiront comme Pharaon : « Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix. » Quand Moïse a vu les anciens battus parce qu'ils ne pouvaient pas atteindre les quotas de briques, « Moïse retourna vers l’Éternel, et dit : Seigneur, pourquoi as-Tu fait du mal à ce peuple ? Pourquoi m’as-Tu envoyé ? Depuis que je suis allé vers Pharaon pour parler en Ton Nom, il fait du mal à ce peuple, et Tu n’as point délivré Ton peuple. » (Exode 5:22,23) Moïse avait présenté les demandes de Dieu devant Pharaon comme Dieu l'avait exigé. Imaginez comment Moïse a dû se sentir quand il voyait les coups douloureux. Pas étonnant que Moïse cria vers l'Éternel, « Tu n'as pas aidé Ton peuple ! Tu les tues avec les tiges de Pharaon ! » Si Moïse avait compris que ceci était exactement la situation que le Seigneur voulait. « L’Éternel dit à Moïse : Tu verras maintenant ce que Je ferai à Pharaon; Une main puissante le forcera à les laisser aller, une main puissante le forcera à les chasser de son pays. » (Exode 6: 1) Les desseins et les actions de Dieu sont toujours multiples. Dans un sens spirituel, cela signifie que Dieu « tue plusieurs oiseaux avec une seule pierre ». Ses voies sont toujours plus élevées et plus grandes que nos solutions terrestres. « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et Mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Ésaïe 55:9) Dieu est le Maître Designer et l'histoire de Moïse est riche en enseignements et en parallèles pour vous et moi.

Résumé des parallèles


1. La souveraineté de Dieu est une vérité et la conscience de l'homme à ce fait s'évapore toujours. Les leçons apprises hier sont oubliées demain. Sauf si nous sommes attentifs, nous pouvons minimiser la puissance de Dieu et, comme les jeunes Moïse et Abraham, prendre les choses en mains et déshonorer Dieu. Le problème avec l'humanité déchue, c'est que nous essayons toujours d'assumer les prérogatives de Dieu. Pour compenser ce processus sinistre, de temps en temps, Dieu crée des drames de la vie réelle avec des joueurs de la vie réelle pour que chaque personne se rappelle de Sa souveraineté. Rappelez-vous que le roi Nebucadnetsar a vainement cru qu'il était souverain sur la terre ! Après avoir vécu comme un animal pendant sept ans, il a finalement concédé que Dieu était souverain. Pharaon, d'autre part, a refusé d'admettre que Dieu était souverain, même après que Dieu ait horriblement décimé l’Égypte avec dix plaies ! Pharaon s’est précipité vers sa mort (au milieu de la Mer Rouge) en raison de son obstination provocante. L'expérience prouve que la rébellion de Pharaon peut être si complète dans le cœur d'une personne qu'elle ne se soumettra jamais à Dieu. Cependant, la vérité reste qu'à peine la connaissance de l'autorité de Dieu est établie sur la terre qu'elle commence à s'évaporer à nouveau. Lorsque Dieu créa le septième jour, Il avait Ses raisons pour le faire. Dieu a imposé Son test du repos du sabbat aux Hébreux pour montrer Son pouvoir souverain aux Hébreux et aux Égyptiens. C'est un mystère que tant de gens refusent de vouloir se reposer le jour du sabbat de Dieu. Les gens offrent une douzaine de raisons pour lesquelles nous ne devrions pas observer le sabbat de Dieu, mais, que sont ces excuses pour Dieu ? Quand Dieu a exigé que Ses sabbats soient observés comme une condition préalable à leur délivrance, les Hébreux se sont d'abord soumis. Lorsque Pharaon a appris que les Israélites menaçaient sa souveraineté, il a mis en place la douleur et la torture. Les esclaves ont été pris au piège entre deux grandes puissances et les peines pour avoir défié une ou l’autre étaient importantes ! Au cours des Grandes Tribulations, Dieu présentera Son repos sabbatique pour les peuples de la Terre avec la force de la loi. Les serviteurs de Dieu, les 144,000, expliqueront comment le sabbat du septième jour de Dieu n'est pas une suggestion, ni une option, c'est le quatrième commandement de la loi de Dieu. Comme Pharaon, le monde n’est pas disposé actuellement à se soumettre à la loi de Dieu ou d'honorer le jour du repos de Dieu. Au cours des Grandes Tribulations, un grand conflit éclatera sur la question du culte. Les prophéties bibliques révèlent comment ce conflit va se produire : Dieu lancera les Grandes Tribulations avec une série de jugements destructeurs. Parce que ces jugements à venir seront énormes et catastrophiques (la mort de plus de 1,5 milliard de personnes dans un court laps de temps), les survivants sur Terre vont soudainement se réveiller à la réalité qu'il y a un Dieu vivant et qu’Il est en colère contre le comportement de l'homme. Pour apaiser Dieu, afin que cessent Ses jugements, les dirigeants religieux et politiques du monde entier se réunissent pour imposer des lois sans péché sur l'humanité. Finalement, ces lois comprennent des lois rendant obligatoires les adorations envers Dieu, mais, ces lois s'opposent directement à la loi de Dieu. Les ordonnances de Dieu font que les habitants de la Terre (comme les Hébreux d'autrefois) seront pris entre deux forces puissantes. Si les gens obéissent aux lois des hommes, ils recevront les sept coupes de la colère de Dieu. (Apocalypse 16) Si les gens obéissent à la loi de Dieu et honorent Son sabbat du septième jour, les gouvernements du monde entier les persécuteront, les emprisonneront ou les exécuteront comme des rebelles. C'est le test à venir, et l'histoire de Moïse offre un parallèle avec la Fin des Temps pour le peuple de Dieu afin que notre foi en Dieu soit renforcée à cette éventualité.

2. Rappelez-vous que Dieu a demandé aux Hébreux d'observer Son sabbat comme condition préalable à leur délivrance. Dieu a envoyé cette demande par Moïse parce qu'Il voulait démontrer la rébellion de l'homme en confrontant Pharaon, l'homme le plus puissant de la planète à l'époque, enseigner aux Hébreux leur première leçon de foi, l'importance de la confiance en Dieu conduit à des souffrances aiguës, et utiliser Israël et leur délivrance comme une leçon pour les générations à venir. Malheureusement, les persécutions de Pharaon ont détruit la foi de la plupart des Hébreux. Ils ont perdu confiance en Moïse et en Dieu. Alors, Dieu leur a envoyé un message d'espoir : « C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Éternel, Je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, Je vous délivrerai de leur servitude, et Je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour Mon peuple, Je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est Moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Je vous ferai entrer dans le pays que J’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob; Je vous le donnerai en possession, Moi l’Éternel. Ainsi parla Moïse aux enfants d’Israël. Mais l’angoisse et la dure servitude les empêchèrent d’écouter Moïse. (Exode 6:6) Avez-vous remarqué la dernière phrase ? Les Hébreux murmurèrent contre Dieu Tout-Puissant, jurèrent contre Moïse et refusèrent d’accepter les plans de Dieu. Si les Hébreux avaient pu savoir tout ce que nous savons maintenant, ils se seraient réjouis de la parole de Dieu ! Toutefois, aucun murmure, aucune infidélité, aucun découragement et aucune amertume ne peuvent contrecarrer les promesses et les objectifs de Dieu. C'est un autre parallèle avec la Fin des Temps. Dieu a placé les Hébreux dans une situation difficile pour tester leur foi et Il leur a démontré qu'ils n'avaient aucune foi. Malheureusement, ils n'ont pas saisi la vision et ils ont abandonné ! La plupart des Hébreux sont retournés au travail le jour du sabbat parce qu'ils n'avaient pas la foi en Dieu. N'oubliez pas que ces mêmes personnes sont mortes dans le désert parce qu'elles n'ont jamais surmonté leur manque de foi. Ce parallèle avec la Fin des Temps est très puissant. Les croyants en Christ sont maintenant les Hébreux. Nous sommes les enfants de Dieu ! Au cours des Grandes Tribulations, Dieu va de nouveau exiger Son repos du sabbat en opposition directe avec les lois des hommes. Tous ceux qui veulent être délivrés de l'esclavage du péché doivent se soumettre à Dieu en tant que condition préalable pour obtenir leur liberté ! Cela fera que notre foi sera mise à rude épreuve. Le salut vient par la foi et Dieu mettra à l'épreuve notre foi pour voir où chacun de nous se dressera ! Quand les gens choisissent délibérément et intentionnellement de souffrir à cause de leur foi en Dieu, ceci rend leur foi pure comme de l'or. Ce processus de raffinage produit le type de personnes qui hériteront de la nouvelle terre ! Dieu dit : « Je mettrai ce tiers dans le feu, et Je le purifierai comme on purifie l’argent, Je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Il invoquera Mon Nom, et Je l’exaucerai; Je dirai : C’est Mon peuple ! Et il dira : L’Éternel est mon Dieu ! » (Zacharie 13:9)

3. Cette étude de Moïse et de l'Exode donne un dernier parallèle inattendu. Pendant des milliers d'années, les esclaves ont été marqués avec des tatouages ou des marques au fer rouge. Une personne ne peut enlever ou perdre une marque ou un tatouage. Ce n'est pas transférable. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Hitler a tatoué des millions de prisonniers dans ses camps de concentration. La raison pour le marquage des esclaves est simple. La relation propriétaire/esclave est permanente. Les enfants nés d'esclaves sont aussi des esclaves. Normalement, un esclave n'est jamais libéré parce que la propriété ne se termine jamais. C'est la puissance laide de l'esclavage (le péché). Je crois que les esclaves adultes de Pharaon étaient marqués avec des tatouages ou des marques au fer rouge. Cette marque empêchait toute possibilité de fuite d'Égypte, parce que personne n'aurait osé acheter des biens appartenant au pharaon égyptien. Dieu a-t-Il interdit aux Hébreux de porter des tatouages parce qu'ils n'étaient plus des esclaves ? Il a dit, « Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19:28) Peut-être que la raison derrière cet ordre est que les enfants de Dieu ne sont jamais esclaves, parce qu'ils sont toujours libres d'exercer le pouvoir de choisir. Dieu ne voulait pas que Son peuple défigure leur corps avec des marques associées à l'esclavage. Le Seigneur a dit : « C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Éternel, Je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, Je vous délivrerai de leur servitude, et Je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour Mon peuple, Je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est Moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. » (Exode 6:6,7)

Lorsque l’aîné de Pharaon a été tué au cours de la nuit de la Pâque, il est finalement arrivé au point de la soumission temporaire. Il a permis à Moïse et aux enfants d'Israël de quitter l'Égypte au lever du soleil. Pour commémorer cette merveilleuse délivrance, Dieu a institué une commémoration annuelle de cet événement. Il a dit aux Israélites : « Ce sera [l'observance de la Pâque] pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche; Car c’est par Sa main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte. » (Exode 13:9) Un autre parallèle intéressant est que l'observation de la Pâque (le jour du commencement de leur liberté) était comme un signe sur la main ou sur le front. Cette déclaration peut s'expliquer par le fait que les esclaves de Pharaon portaient un signe (un tatouage ou une marque) sur leur main ou leur front indiquant leur statut. Je crois qu'un contremaître hébreu portait sans doute une marque sur le front, tandis que l'esclave de statut inférieur portait cette marque sur les mains. Le parallèle est que la marque de la bête sera un tatouage ou une marque qui devra être portée sur la main droite ou sur le front ! « Et elle [l'Antéchrist, la bête] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. » (Apocalypse 13:16,17)

Quand le diable apparaît radieusement sur la Terre (cinquième trompette), il va aussi se déguiser en Dieu. Il mettra en place un nouvel ordre mondial et s'installera lui-même en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Seules les personnes qui s’unissent à son gouvernement peuvent faire du commerce, des achats et des ventes de survie. (Apocalypse 13:17) Quiconque refuse de s'unir au gouvernement mondial du diable sera tué. Le permis de faire du commerce sera une marque physique sur la main ou le front. La marque sera un tatouage ou une marque au fer rouge. Cette marque ne sera pas transférable, de sorte qu'elle ne pourra pas être volée ou perdue. Cette « preuve d'appartenance » à un nouvel ordre mondial ne nécessite pas d'électricité ou d’ordinateurs. Cette forme d'identification fonctionnera dans n'importe quel village sur cette planète. Les contremaîtres de Satan porteront le nom que l'Antéchrist mettra sur leurs fronts et les membres de la base porteront le numéro du mal, 666, sur leurs mains droites. Pour survivre, les gens vont se soumettre aux demandes du diable plutôt que de se soumettre à l'autorité de Dieu !

Quand Jésus arrivera glorieusement sur les nuées, deux groupes de personnes seront sur Terre : Les gens qui ont choisi de recevoir la marque de la bête et les gens qui sont libres de l'esclavage de Satan. Quand Israël est enfin entré en terre promise, après 40 ans d'errance dans le désert, la nouvelle génération ne portait pas de marque d'esclavage sur leur corps. Ils étaient totalement libres ! D'autre part, les mêmes adultes que Dieu avait miraculeusement délivrés d'Égypte moururent dans le désert. Même s'ils avaient été libérés de l'esclavage de Pharaon par la grande puissance de Dieu, ils n'ont jamais échappé à la servitude de leur rébellion charnelle contre Dieu. C'est une grande leçon de l'histoire de Moïse : Notre libération de l'esclavage du péché n'est possible que par une foi patiente qui produit une soumission totale aux demandes de Dieu.

dimanche 3 mars 2013

Les Aspects Médicaux de la Crucifixion

L'agonie de l'amour !


Par Dr Mark Eastman

La veille de Sa crucifixion, Jésus était assemblé avec Ses disciples dans la chambre haute, partageant avec eux quelques-unes des vérités les plus intimes de Son ministère tout entier. En discutant de l'amour du Père et de Son amour pour Ses disciples, Il a déclaré :

« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Jean 15:13

Bien qu'ils ne le sachent pas à l'époque, les disciples n'étaient qu'à quelques heures de la réalisation pratique de cette vérité. Une des preuves subtiles de l'origine surnaturelle des textes bibliques est que les événements étonnants sont souvent décrits dans des récits extrêmement brefs.

Ceci est peut-être mieux illustré dans la façon évidente avec laquelle la crucifixion de Jésus-Christ, l'événement le plus crucial de l'histoire de l'univers, est décrite dans les récits évangéliques.

Après que Jésus ait été jugé et déclaré sans faute par le procurateur romain, Ponce Pilate, il l'a livré pour être jugé par la foule. Lorsque l'occasion s'est présentée pour décider du destin de Jésus, la foule et les dirigeants juifs criaient en disant : « Crucifie-Le ; Crucifie-Le ».

Les terribles évènements des six heures suivantes ont été précédés par les simples paroles :

« Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l'emmenèrent. » Jean 19:16


« Les Grandes Gouttes de Sang »


Les souffrances physiques de Jésus ont commencé dans le jardin de Gethsémani, la veille de Sa crucifixion. Alors que les disciples dormaient, l'Évangile de Luc 22:44 rapporte que le Seigneur « étant en agonie, Il priait plus instamment, et Sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. »

La notion que quelqu'un puisse en fait suer du sang semble artificielle. Cependant, il existe une affection rare, mais reconnue, appelée hematohydrosis, dans laquelle les vaisseaux capillaires sanguins qui alimentent les glandes sudoripares se rompent, les obligeant à expulser du sang. Cela se produit généralement sous des conditions de stress physique ou émotionnel extrême. Jésus ne suait pas du sang parce qu'Il avait peur des douleurs physiques de la croix. En effet, le livre des Hébreux nous dit que Jésus se réjouissait de la croix :

« Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui Lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et S'est assis à la droite du trône de Dieu. » Hébreux 12:2

Les tribunaux


Après l'arrestation de Jésus, ils L'emmenèrent vers le grand prêtre Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés. Au cours de cette inquisition, il nous est dit que « quelques-uns se mirent à cracher sur Lui, à Lui voiler le visage et à Le frapper à coups de poing, en Lui disant : Devine ! Et les serviteurs Le reçurent en Lui donnant des soufflets. » Marc 14:65

Des coups dans le visage reçus par un individu ayant les yeux bandés causent un traumatisme encore pire parce que la victime ne peut pas « voir venir les coups ». Dans les heures qui ont suivi, Jésus a été battu à deux autres reprises aux mains des soldats romains. Une sévère déformation du visage aurait certainement résulté de ces traitements brutaux. Il est fort probable que les paupières enflées étaient fermées à la suite de tels coups. Ceci a été fait afin d'accomplir Ésaïe 52:13-14 :

« Voici, Mon serviteur prospérera; Il montera, Il s'élèvera, Il s'élèvera bien haut. De même qu'Il a été pour plusieurs un sujet d'effroi, tant Son visage était défiguré, tant Son aspect différait de celui des fils de l'homme. » 

La Flagellation


Après Son procès devant Ponce Pilate, Jésus a été flagellé (fouetté) par les gardes romains. Ce processus implique généralement un fouet avec plusieurs lanières de cuir, de 18 à 24 pouces de long, avec des morceaux de métal, d'ossements ou de verre intégrés dans le cuir. Parfois, ils utilisaient une tige de fer pour battre le prisonnier. Selon la coutume juive, un prisonnier était généralement fouetté 39 fois. (Quarante moins un était un signe de la miséricorde juive !)

La flagellation était une forme extrême de châtiment. La peau du dos de la victime était habituellement déchiquetée, exposant ainsi les muscles sous-jacents et la structure du squelette. De sévères pertes de sang et une déshydratation étaient la règle. De nombreuses victimes succombaient à de telles flagellations.

Après la flagellation de Jésus, les soldats romains L'ont battu une seconde fois avec leurs mains et avec un roseau. Puis, ils Lui ont mis une « couronne d'épines ».

Jésus n'avait pas bu depuis la veille, de sorte que la combinaison des passages à tabac, de la couronne d'épines et de la flagellation aurait mis en branle un processus irréversible de sévère déshydratation et une insuffisance cardio-respiratoire. Tout cela a été fait pour que la prophétie d'Isaïe soit accomplie :

« J'ai livré Mon dos à ceux qui Me frappaient, et Mes joues à ceux qui M'arrachaient la barbe; Je n'ai pas dérobé Mon visage aux ignominies et aux crachats. » Ésaïe 50:6

Et :

« Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Ésaïe 53:5

Crucifixion


La crucifixion a été inventée par les Perses entre 300 et 400 avant Jésus-Christ. Elle a été « perfectionnée » par les Romains au premier siècle avant Jésus-Christ. C'est sans doute la mort la plus douloureuse jamais inventé par l'homme. Elle était réservée principalement pour les criminels les plus vicieux.

Le dispositif le plus couramment utilisé pour la crucifixion était une croix de bois, qui se composait d'un poteau vertical fixé de façon permanente dans le sol avec une barre transversale amovible, pesant normalement entre 75 et 100 livres. Les victimes de la crucifixion étaient généralement déshabillées et leurs vêtements divisés par les gardes romains. Dans le cas de Jésus, cela a été fait afin d'accomplir Psaumes 22:19 : « Ils se partagent Mes vêtements, ils tirent au sort Ma tunique. »

Dans un geste de « bonté romaine », le prisonnier recevait un mélange de vinaigre et de vin comme anesthésique doux. Cet anesthésique a été refusé par Jésus. Par conséquent, Il a tout porté ! L'apôtre Pierre a dit de Jésus :

« Lui qui a porté Lui-même nos péchés en Son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 1 Pierre 2:24

La victime était ensuite placée sur le dos, les bras tendus puis cloués à la barre transversale. Les clous, qui étaient généralement d'environ de 7 à 9 pouces de long, étaient placés entre les os de l'avant-bras (le radius et le cubitus) et les petits os des mains (les os du carpe).

Le placement des clous à cet endroit a plusieurs effets. D'abord, cela fait en sorte que la victime reste effectivement accrochée là jusqu'à sa mort. Deuxièmement, un clou placé à cet endroit causerait la rupture du plus grand nerf dans la main appelé le nerf médian.

La rupture de ce nerf est une catastrophe médicale. En plus des sévères douleurs de brûlures, la destruction de ce nerf entraîne une paralysie permanente de la main. En outre, en clouant la victime à cet endroit dans le poignet, il y aurait un minimum de saignements et il n'y aurait aucun os brisé ! Ainsi, les Écritures sont accomplies :

« Je pourrais compter tous Mes os. Eux, ils observent, ils Me regardent. » Psaumes 22:18

« Il garde tous Ses os, aucun d'eux n'est brisé. » Psaume 34:21

Le positionnement des pieds est probablement la partie la plus critique du mécanisme de la crucifixion. D'abord, les genoux sont fléchis à environ 45 degrés et les pieds sont également fléchis (pliés vers le bas) d'un autre 45 degrés jusqu'à ce qu'ils soient parallèles avec la perche verticale. Un clou de fer d'environ 7 à 9 pouces de long est planté dans les pieds entre le 2ième et 3ième os métatarsiens. Dans cette position, le clou causerait la rupture de l'artère pédieuse dorsale du pied, mais, les saignements qui en résultent seraient insuffisants pour provoquer la mort.


Le résultat catastrophique


Le résultat de la position sur la croix met en place une séquence d'événements horribles qui entraîne une mort lente et pénible. Après avoir été cloué sur la croix, la victime a maintenant une position impossible à maintenir.

Avec les genoux fléchis à environ 45 degrés, la victime doit supporter son poids avec les muscles de ses cuisses. Toutefois, il s'agit d'une tâche presque impossible à accomplir avec les genoux fléchis à 45 degrés pendant plus de 5 minutes. Comme la force des jambes abandonne, le poids du corps doit désormais être pris en charge par les bras et les épaules. Le résultat est que quelques minutes après avoir été cloué sur la croix, les épaules se disloqueront. Quelques minutes plus tard, les coudes et les poignets se disloquent. Le résultat de ces dislocations est que les bras sont maintenant jusqu'à 6 à 9 pouces de plus long que la normale.

Avec les bras disloqués, un poids corporel considérable est transféré à la poitrine, en provoquant à la cage thoracique d’être élevée dans un état perpétuel d'inhalation. Par conséquent, afin d'exhaler, la victime doit pousser sur ses pieds pour permettre aux muscles de sa cage thoracique de se détendre. Le problème est que la victime ne peut pas pousser très longtemps, car les jambes sont extrêmement fatiguées. À mesure que le temps passe, la victime est de moins en moins en mesure de supporter son poids sur ses jambes, ce qui provoque une plus ample dislocation des bras et une plus grande élévation de la paroi thoracique, ce qui rend la respiration de plus en plus difficile.

Le résultat de ce processus est une série d’effets physiologiques catastrophiques. Parce que la victime ne peut pas maintenir une bonne ventilation de ses poumons, le niveau d'oxygène du sang commence à diminuer et le niveau de dioxyde de carbone dans le sang (CO2) commence à augmenter. Cette élévation du niveau de CO2 stimule le cœur à battre plus rapidement afin d'augmenter l'apport d'oxygène et afin d'éliminer le CO2.

Toutefois, en raison de la position de la victime et des limites de l'apport d'oxygène, la victime ne peut pas fournir plus d'oxygène et l’augmentation de la fréquence cardiaque augmente également la demande en oxygène. Donc, ce processus met en place un cercle vicieux de demande croissante en oxygène qui ne peut pas être satisfaite, suivi par une constante augmentation de la fréquence cardiaque. Après plusieurs heures, le cœur commence à manquer, les poumons s'effondrent et se remplissent de fluides, ce qui diminue encore davantage l'apport d'oxygène aux tissus. Les pertes de sang et l'hyperventilation se combinent pour causer une déshydratation sévère. C'est pourquoi Jésus a dit : « J'ai soif. »

Sur une période de plusieurs heures, la combinaison de l'effondrement des poumons, la défaillance du cœur, la déshydratation et l'impossibilité de fournir de l’oxygène vers les tissus adéquatement causent la mort éventuelle de la victime. La victime, en effet, ne peut pas respirer correctement et elle suffoque lentement vers la mort. En cas de stress cardiaque sévère, comme la crucifixion, le cœur de la victime peut même éclater. Ce processus est appelé « Rupture Cardiaque ». Par conséquent, on peut dire que Jésus est mort le « cœur brisé ! »

Pour ralentir le processus de la mort, les bourreaux pouvaient mettre un petit siège en bois sur la croix, ce qui permettait à la victime le privilège de porter son poids sur ses fesses. L'effet était que cela pouvait prendre jusqu'à neuf jours pour mourir sur une croix.

Quand les Romains voulaient accélérer la mort, ils brisaient tout simplement les jambes de la victime, ce qui le faisait suffoquer en quelques minutes. À trois heures de l'après-midi, Jésus a dit : « Tetelastai », ce qui signifie, « tout est accompli ». Puis, Il rendit l'âme. Lorsque les soldats s'approchèrent de Jésus pour Lui casser les jambes, Il était déjà mort. Pas un seul de Ses os n’a été brisé !


Alors, comment devrions-nous vivre ?


Je me rends compte qu'il est difficile de lire les détails des souffrances physiques de Jésus. Et pourtant, lorsque nous nous rendons compte qu'Il attendait avec impatience, en notre nom, la croix, nous sommes submergés par Sa démonstration pratique de l'amour et, espérons-le, une réalisation personnelle de notre indignité. Comment devrions-nous alors vivre ? Je crois que l'apôtre Paul l’a dit le mieux :


« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais S’est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; Et ayant paru comme un simple homme, Il S’est humilié Lui-même, Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au Nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu Le Père. » Philippiens 2:5-11


http://www.khouse.org/articles/1998/113/

Abonnés

Louange

Louange 2

Louange hébraïque

Archives du Blog

Radio Musique Messianique